Hervé Bloch reçoit Louis de l'Atout pour "Better Call Hervé"

Bonjour, je suis Hervé Bloch et je vous présente le programme Pro bono pour entrepreneurs " Better Call Hervé".  Better Call Hervé, c'est quoi ? C'est une interview d'un entrepreneur. Je veux comprendre qui il est, quelle est son entreprise. Et je vais essayer de réfléchir à une mise en relation déterminante, un game changer pour son entreprise afin de voir éclore, voire exploser cette société. Allez, c'est parti !

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Louis de l’Atout 75 % des employés en France aujourd'hui n'ont aucune idée de leurs avantages. Ils ne les comprennent pas et, par conséquent, ne les valorisent pas du tout. C'est dommage parce que cela représente jusqu'à 30 % de leur rémunération. L'utilité des avantages sociaux peut vraiment changer la politique de recrutement, d'attraction et de fidélisation des talents pour les entreprises.

Hervé Bloch Bonjour, je suis Hervé Bloch et je vous présente le programme Pro bono pour entrepreneurs " Better Call Hervé".  Better Call Hervé, c'est quoi ? C'est une interview d'un entrepreneur. Je veux comprendre qui il est, quelle est son entreprise. Et je vais essayer de réfléchir à une mise en relation déterminante, un game changer pour son entreprise afin de voir éclore, voire exploser cette société. Allez, c'est parti !

Hervé Bloch Bonjour Louis, bonsoir et bienvenue dans l'épisode " Better Call Hervé". Je suis ravi de te recevoir. Alors dis-nous qui tu es, quelle est ta société, et puis qu'est-ce qu'on pourrait faire ensemble pour la booster, l'accélérer ?

Louis de l’Atout Merci beaucoup de m'avoir invité. Je m'appelle Louis, j'ai 43 ans et avec mon associé Cédric Leblanc, on a créé "l’Atout" pour aider les entreprises à mettre en lumière tout ce qu'elles font pour leurs collaborateurs.

On part du constat que 75 % des employés en France aujourd'hui n'ont aucune idée de leurs avantages. Ils ne les comprennent pas et, par conséquent, ne les valorisent pas du tout. On pense que c'est dommage parce que cela représente jusqu'à 30 % de leur rémunération.

Hervé Bloch 30 % ?

Louis de l’Atout Oui, c'est énorme ! Les différentes études parlent de 30 % et en fait, c'est un coût aussi qui est assez important pour l'employeur.

À une époque où le pouvoir d'achat est vraiment important, où l'inflation est un sujet, on pense que remettre en avant l'utilité des avantages sociaux peut vraiment être un game changer dans la politique de recrutement, d'attraction et de fidélisation des talents pour les entreprises.

Hervé Bloch Donc en gros, si on résume, un collaborateur a des avantages salariés, alors très vite il comprend qu'il a des tickets restaurant et qu'il peut avoir un comité d'entreprise avec des avantages pour le cinéma et autres.

Mais en fait, il y a beaucoup plus que ça. Et toi, tu vas agréger tout ce qui peut arriver dans toute la chaîne de vie du collaborateur.

Louis de l’Atout Voilà, c'est exactement ça. En fait, ce qu'on a vu, c'est que la plupart du temps, notamment dans les grandes boîtes, les avantages sociaux sont présents. Il y a beaucoup de choses, mais les collaborateurs ne savent pas qui consulter pour savoir ce qu'ils peuvent utiliser.

C'est généralement réparti sur plusieurs personnes. Quand ils veulent une information, ils doivent la chercher pendant longtemps. Il n'y a aucun endroit où l'on peut avoir une source d'information fiable. Donc nous, on s'est dit qu'il fallait mettre en place une application qui permettait de centraliser l'ensemble des avantages, les expliquer, clarifier leur utilisation, les valoriser en euros, en agréger la valeur pour que les employés prennent conscience de la valeur de leurs avantages et, idéalement, qu'on puisse simplifier aussi leur utilisation.

Et c'est pour ça qu'on a également une carte de paiement multi-avantage qui permet, avec la même carte, d'utiliser ces titres restaurants, chèques cadeaux, chèques culture, chèques vacances, mobilité, etc.

Hervé Bloch Ok, et alors ? Tu cibles des petites boîtes, des grosses boîtes ? C'est le volume qui t'intéresse ou la qualité des collaborateurs visés ?

Louis de l’Atout Alors aujourd'hui, on a monté la boîte il y a à peu près un an, on commercialise un produit depuis un peu plus de six mois et on a une grosse vingtaine de clients. Ce sont des clients dont la moitié sont des entreprises numériques, exposées à une guerre des talents très importante. Du coup, ils ont besoin d'être très attractifs au moment de l'embauche et de retenir leurs talents. Voilà, donc nous, on intervient sur cette problématique en faisant briller tous les avantages qu'ils donnent à leurs collaborateurs.

Hervé Bloch Eux, ils vont calculer, ils vont comparer finalement un salaire brut et un autre salaire brut. Alors que si derrière, ils comparent jusqu'à 30 % d'avantages supplémentaires, c'est ce qui fera la différence pour, un, l'embauche et pour, deux, la loyauté, l'engagement, la fidélité du collaborateur.

Louis de l’Atout Oui, exactement. Ce qu'on voit, c'est qu'il y a des collaborateurs, des développeurs ou des chefs de projet, qui partent pour une différence de salaire qui, de temps en temps, est de cinq ou 10 000 €. Et en réalité, ils n'ont pas conscience de la valeur de leurs avantages. Or, dans les audits qu'on fait chez nos clients, certains de nos clients ont une valeur d'avantages qui peut aller jusqu'à huit, 9 000 €. Et donc en fait, ils partent pensant gagner plus, mais au total ils perdent en pouvoir d'achat. On trouve que c'est idiot pour le collaborateur et c'est idiot également pour l'employeur parce que le coût du turn-over est super élevé.

En fait, les études qu'on consulte montrent qu'un collaborateur qui part a un coût qui représente de 35 % à 200 % de son salaire brut en fonction de son ancienneté, de ce qu'il connaît de l'entreprise, de son historique, si c'est un homme clé, etc.

Hervé Bloch À l'inverse, il y a aussi un sujet. Moi-même, je suis employeur. Et quand au bout de la quatrième minute du premier entretien, on me demande quels sont les avantages salariés que je fais bénéficier à mon entreprise, je trouve que c'est un peu arrogant et que c'est un manque de respect. Présenter les avantages salariés au tout début d'un processus de recrutement, ce n'est pas, je pense, la meilleure approche.

Louis de l’Atout Je suis d'accord avec toi, pour moi ce n'est pas du tout le lieu. Un entretien d'embauche, on ne va pas parler de ces choses-là. On doit d'abord parler de l'intérêt du boulot, de la mission, de la motivation que le candidat a, de la culture, des valeurs de la boîte côté employeur. Pour moi, le package, ça arrive en fin de discussion et nous, on est là pour aider les entreprises à mettre en valeur ce package. On a une fonctionnalité qui permet de produire des promesses d'embauche un peu sexy et du coup, au lieu d'envoyer un mail avec le titre du poste, la rémunération brute et le variable, on va envoyer le candidat sur une plateforme où il sera capable de visualiser l'ensemble de sa proposition : les valeurs de la boîte, sa mission, son salaire, son variable, comment se découpe son salaire, comment il va se découper, arriver au net et également tous les avantages auxquels il va avoir droit.

Il va pouvoir consulter en détail chacun des avantages de manière dynamique. C'est le marketing de l'embauche. Oui, il y a une grosse dimension de marketing pour être attractif. En fait, on pense que le succès d'une entreprise dépend de ses talents. Du coup, être capable d'attirer les meilleurs talents, c'est le nerf de la guerre. Pour attirer les meilleurs talents, il faut avoir les meilleurs outils. Et c'est là qu'on intervient.

Hervé Bloch Ta société, elle est confrontée à un écosystème. Comment tu te démarques et comment tu peux faire qu'elle puisse grimper, dépasser ses concurrents et avoir la place qu'elle mérite et que tu es là où tu souhaites l'emmener ?

Louis de l’Atout Aujourd'hui, on propose un service que personne ne propose, donc c'est déjà rassurant. Alors on est dans un écosystème où il y a des acteurs historiques en fait, qui sont nés avec des produits comme le titre restaurant, le chèque cadeau, etc., mais qui ont des offres très silotées et qui ne permettent pas d'avoir une expérience collaborateur fluide et agréable. En fait, ce sont des offres qui sont fonctionnellement très percutantes, très pertinentes, qui marchent mais qui ne s'inscrivent pas dans une démarche plus large d'amélioration de l'ensemble du parcours collaborateur. C'est là où nous, on se démarque et on a une capacité à agréger l'ensemble et à centraliser toute l'information au même endroit pour simplifier l'expérience, ce qui nous paraît déterminant sur ce sujet.

Hervé Bloch Et alors, on dit souvent que dans les grandes entreprises, il y a de gros avantages, mais que dans les PME ou les petites entreprises, les avantages salariés, c'est rien du tout. Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?

Louis de l’Atout Alors, c'est vrai que c'est une image d'Épinal. C'est partiellement vrai parce qu'en fait, il y a pas mal d'entrepreneurs et de petites entreprises dont le patron a compris que les avantages sociaux, c'est une façon très intelligente de donner du pouvoir d'achat à un coût deux fois inférieur à celui du salaire. En fait, comme ce sont des dispositifs exonérés de charges sociales et patronales, exonérés d'impôts, quand on donne 1 000 € d'avantages sociaux, cela représente 1 000 € de pouvoir d'achat et le coût pour la boîte va être de 1 000 €. Pour donner 1 000 € de pouvoir d'achat à un employé avec du salaire, cela coûterait 2 000 €.

Hervé Bloch Et ça, c'est fou ! D'ailleurs, beaucoup d'économistes disent : "Où va notre argent ?" En gros, entre le salaire net que va toucher le collaborateur, mettons 2 000 €, et ce qu'aura dépensé l'entreprise, on est à quasi 5 000 €. C'est quand même énorme. Toi, ce que tu fais, c'est que tu pousses le 40 à 45, 46, 47 pour aller chercher des avantages supplémentaires.

Louis de l’Atout On fait deux choses. D'abord, on va conseiller nos clients, on va leur expliquer. Vu qu'on a une vraie expertise sur le sujet, on va les conseiller pour les aider à déterminer le meilleur mix entre salaires et avantages pour booster le pouvoir d'achat des collaborateurs en générant des économies par rapport à du salaire. Cela leur fait gagner de l'argent immédiatement. La valeur ajoutée immédiate. La deuxième chose qu'on fait, c'est de la pédagogie. Parce que plutôt que de générer de la frustration quand on voit sa fiche de paye, où l'on ne comprend rien et où l'on voit un salaire brut souvent sympa et un salaire net beaucoup moins sympa, nous ce qu'on fait, c'est qu'on vient expliquer tout ça. On a un outil assez pédagogique dans notre app qui permet de comprendre qui paye quoi et comment s'évapore le salaire brut. En fait, il s'évapore, mais ce n'est pas un bon terme parce qu'il est péjoratif. En réalité, on pourrait même parler de salaire différé dans la mesure où cela finance des prestations futures importantes. Quand on est au chômage, on est content d'avoir un bon chômage, et en France, on est bien traités au chômage, même si cela tend à diminuer.

Apparemment, cela évolue un peu sur ce plan-là, mais par rapport à l'Espagne où j'ai pu vivre avant, cela n'a rien à voir. Quand on est au chômage, on peut vraiment envisager un nouveau projet, on peut vraiment avoir le temps de se retourner, etc. On a un système d'assurance maladie efficace qui doit être financé, tout comme les retraites. Grâce à des graphiques que nous avons mis en place, nous montrons comment ces prestations sociales sont cofinancées entre l'employé et l'employeur. Cela permet de comprendre où va cet argent et en quoi il est utile.

Hervé Bloch Très bien. Donc, si je comprends bien, il y a des producteurs d'avantages salariés. Toi, tu es à la fois producteur, catalyseur, diffuseur, et tu peux avoir un œil très pédagogue et très efficace sur l'ensemble du cycle des avantages salariés, et pas simplement une brique ou une autre à gauche ou à droite.

Louis de l’Atout Oui, en fait, nous voulons vraiment optimiser l'expérience des avantages pour les collaborateurs, mais aussi pour l'employeur, que ce soient les admines, les RH, le DRH ou le patron. Nous leur donnons des outils pour gérer de manière plus efficace et plus simple un monde qui est aujourd'hui complexe, réglementairement compliqué et pas forcément très facile à appréhender et à expliquer. Nous donnons des clés pour communiquer de manière plus positive et efficace aux employés tous ces éléments.

Hervé Bloch Et alors, en termes de business, quel serait le secteur le plus pertinent pour te faire accélérer ?

Louis de l’Atout Ce qu'on voit, c'est qu'aujourd'hui notre solution, notre proposition de valeur, est très pertinente pour des entreprises de services numériques. Et aujourd'hui, beaucoup de nos clients sont entre 100 et 1 000 employés. C'est un secteur qui nous intéresse beaucoup. Nous voyons que cela répond bien et que nous aidons beaucoup ces entreprises et que nous créons de la valeur pour elles. En fait, ce qu'il me faudrait aujourd'hui, c'est un client phare qui nous donne vraiment de la crédibilité, de l'assise, de l'autorité, et que d'autres entreprises de services numériques se disent : "Ah bien, La Tout est fournisseur de telle entreprise qui est énorme." Je pense à des entreprises comme Capgemini, Accenture, Alten ou Docaposte.

Hervé Bloch Docaposte, c'est une filiale du groupe La Poste, avec environ 6 500 collaborateurs. C'est vraiment le genre de taille qui pourrait être très intéressant. Comme tu cibles les boîtes entre 100 et 1 000, si tu as une locomotive avec plusieurs milliers de collaborateurs, cela te donnera l'image et la référence pour aller chercher d'autres types de clients.

Louis de l’Atout Si je suis capable de servir une très belle boîte comme cela, par extension, je pense que des clients un peu plus petits, mais avec ce besoin, seront rassurés et seront contents de pouvoir suivre cette nouvelle tendance.

Hervé Bloch Qui peut le plus peut le moins, tout à fait. Moi, je connais Roland André chez Docaposte. Il s'est notamment occupé des activités ESN au sein de La Poste. Je le connais bien, il est lui-même facteur depuis des décennies et il adore tous ces sujets de service. La Poste est très orientée service. Donc les avantages salariés, c'est stratégique. La partie informatique de La Poste aura encore plus cette logique. Je pense qu'un acteur comme Docaposte pourrait être le très bel étendard que tu recherches. Je vais le contacter. Si cela fonctionne, ce serait une belle démonstration de mise en relation pertinente avec ce programme  Better Call Hervé.

Louis de l’Atout Merci beaucoup Hervé, ce serait génial ! Merci beaucoup, à bientôt.

Hervé Bloch Je relance et Hervé Bloch au téléphone. Comment vas-tu ? 

Roland André
Ah, bonjour à toi ! Ça va ? 

Hervé Bloch
Alors, je t'appelle parce que j'ai lancé un programme pro bono pour entrepreneur en mentoring. J'ai rencontré un entrepreneur ce matin très passionnant. Il travaille sur tout ce qui est avantages salariés pour les grandes entreprises et son rêve, c'est de rencontrer une ESN pour déployer ses services auprès de tous les collaborateurs de cette ESN.

Hervé Bloch Je sais que tu œuvres dans l’ESN Docaposte. Si tu veux rencontrer cet entrepreneur, je serai ravi de te le présenter. Qu'en penses-tu ?

Roland André Avec un grand plaisir, Hervé. Avec grand plaisir. Venant de toi, je suis sûr que c'est une belle personne.

Hervé Bloch J'espère bien. Je te mets en relation avec lui et j'espère que vous ferez de grandes choses ensemble.

Roland André Merci beaucoup. 

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Hervé Bloch À très bientôt, salut Roland.

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